• USGS (United States Geological Survey)
  • IRIS (Incorporated Research Institutions for Seismology)
  • IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire)
  • Les séismes, Planète Terre (Département de Géologie et de Génie géologique de l'Université de Laval, Québec)
  • Comprendre les séismes, Musée de Sismologie et collections de Géophysique, Université de Strasbourg
  • Musée de sismologie, EOST (École et Observatoire des Sciences de la Terre), Université de Strasbourg
  • Découvrir les séismes Téléchargez le poster réalisé à l'occasion de la 51e bourse aux minéraux de Sainte-Marie-Aux-Mines

Comment fonctionne un gravimètre à supraconductivité?

Malgré les précautions prises lors de la fabrication du ressort, le facteur d’étalonnage des gravimètres relatifs à ressort présente généralement des variations temporelles gênantes et les mesures dérivent fortement dans le temps.

C’est pourquoi, l’Observatoire a installé en 1995 un gravimètre à supraconductivité à la station de Membach, près d’Eupen. Un autre gravimètre à supraconductivité a également été installé fin 2014 à Rochefort (projet KARAG)

Dans cet instrument, la suspension par ressort est remplacée par la lévitation magnétique d'une sphère engendrée par les courants permanents circulant à l'intérieur de deux bobines. L’ensemble, rendu supraconducteur et maintenu à une température de –269°C, assure une grande stabilité qui permet de mesurer les variations temporelles de g avec une précision cent fois plus élevée que celle des gravimètres à ressort conventionnels, et garantit une très faible dérive à long terme.

Cependant, contrairement aux gravimètres à ressort, le gravimètre à supraconductivité n’est pas transportable.